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Vous avez un projet, nous vous aidons à le concrétiser

07/07/2020

Vous avez un projet, nous vous aidons à le concrétiser.

 

Vous avez évalué tout ce qui vous était nécessaire pour bien démarrer ?

Vous allez peut-être devoir louer un local, vous équiper en matériel, vous procurer des matières premières, constituer un stock… Il vous faudra aussi payer des frais d’établissement : honoraires de conseil juridique ou fiscal, frais de constitution de l'entreprise ou de publicité… Prévoyez également un fonds de roulement suffisant (somme disponible pour faire face aux dépenses qui ne peuvent être différées et accorder des délais de paiement à vos clients).

C’est le moment de trouver les moyens de financer votre projet.

Pour financer toutes ces dépenses, il vous faudra des ressources financières durables, constituées de fonds propres (apport personnel, prêts d’honneur, investissements en capital), d’aides financières diverses (subventions, concours) et d’emprunts bancaires.

Pour financer vos acquisitions mobilières, vous pouvez compléter vos fonds propres en recourant à un emprunt auprès d’un organisme financier. Sa durée de remboursement dépendra de la durée d’amortissement fiscal du bien financé.

 

Ce que vous propose la Banque des Caraïbes
Vous pouvez avoir recours à un crédit classique, un crédit classique garanti par BpiFrance Financement, ou au crédit-bail.

Découvrez ces solutions de financement dans l’espace « Financement Moyen et long terme de notre site.

 

Quelques conseils pour obtenir un financement bancaire :

1 - Etablir un dossier
L'exercice aura un double objectif: d'abord vous permettre de synthétiser tous les éléments de votre projet, ensuite permettre au banquier de juger de la cohérence de l'ensemble. L'exercice n'est pas toujours aisé pour un porteur de projet. Aussi, nous vous conseillons de vous adresser à un réseau d'accompagnement à la création ou à un expert-comptable.
Par ailleurs, votre franchiseur vous aura certainement apporté une aide technique et commerciale lors du montage du projet d’installation.

2 - Vérifier ou faire vérifier la complétude du dossier avant de nous le remettre
Un bon dossier doit répondre à toutes les questions suivantes:

  • QUI ? > Présentation du créateur (CV, expériences antérieures, votre savoir-faire, vos diplômes), forme juridique de l'entreprise.
  • QUOI ? > Présentation du produit, du service, du concept...
  • POURQUOI ? > Adéquation homme/produit (motivations).
  • COMMENT ? > Fabrication, commercialisation.
  • POUR QUI ? > Etude de marché (concurrence, clientèle).
  • OU ? > Périmètre d'influence.
  • AVEC QUI ? > Associés, conjoint, collaborateurs, fournisseurs...
  • AVEC QUOI ? > Moyens financiers (fonds propres mais aussi capitaux extérieurs provenant de la banque). Ce dernier point nécessitera la remise d'un plan de financement et d'un compte de résultats prévisionnel sur 3 ans.  Justificatif d’investissement facture pro forma/devis. Dernier avis d’imposition

Attention à ne pas tomber dans un optimisme exagéré ; plus votre projet sera prudent, plus il sera crédible.

3 - Avoir un projet cohérent et finançable par la banque
Pour bien aborder la banque, il convient de connaître son métier: la banque est un intermédiaire sur une matière qu'on appelle l'argent. Une grosse partie des fonds qu'elle prête provient de fonds qui ne lui appartiennent pas. C'est l'argent des « autres » : celui des déposants, des épargnants, des investisseurs obligataires, de l'Etat, des actionnaires.

Elle doit donc prêter avec prudence et toujours sous forme de financement amortissable afin de pouvoir rembourser ses propres créanciers. Ne cherchez donc pas à lui demander d'intervenir en qualité d'investisseur dans le capital de votre future société, ce n'est pas son métier mais celui des sociétés de capital-risque ou des business angels. Retenez avant tout que c'est la rentabilité de votre projet qui remboursera la banque et vos autres créanciers. Cette rentabilité doit également générer une rémunération suffisante pour le créateur.

4 - Posséder des fonds propres suffisants
Il convient de montrer son implication financière: un capital à 1 euro ne peut générer qu'un prêt de 2 ou 3 euros... Plus sérieusement, sachez que la banque ne prête jamais à 100 % pour deux raisons fondamentales: la sécurité de son investissement et le souhait de vous laisser être le véritable « propriétaire » de votre entreprise.

Aussi demande-t-elle souvent environ 30% de fonds propres par rapport au total des besoins (y compris le Besoin en Fonds de Roulement). Mais cette quotité dépend essentiellement de la rentabilité escomptée de l'affaire.

La banque finance surtout les biens corporels sous forme de prêt, de crédit-bail (matériel, mobilier)  pour les véhicules, ou les biens incorporels quand ils ont une valeur significative (un fonds de commerce, un droit de présentation de patientèle pour une profession de santé).

Avec de véritables fonds propres, vous pourrez obtenir un financement dont la durée sera fonction de la période d'amortissement fiscal du bien financé ou, dans le cas d'un fonds de commerce, avec une durée maximale de 7 ans. Attention à ne pas constituer vos fonds propres de « mauvais financements » (prêts familiaux dont les durées de remboursement sont floues, prêts à la consommation...).

Et si vous manquez de fonds propres, tout n'est pas forcément perdu: rapprochez-vous d'un réseau d'accompagnement qui aura peut être la solution: prêt d'honneur, réseaux d’entrepreneurs…

Votre conseiller de clientèle analysera ces documents. Il vous demandera éventuellement des compléments d’informations afin d’apprécier la solidité financière, la rentabilité de l’entreprise et sa capacité à rembourser cet emprunt.

5 - Proposer une garantie
Elle peut se présenter sous forme de nantissement du fonds de commerce ou du matériel financé mais aussi de caution du créateur ou d'un tiers. Retenez que la Banque des Caraïbes recherche systématiquement la contre-garantie Bpifrance ou de Siagi, ce qui réduit de moitié le montant du cautionnement normalement demandé au créateur et surtout interdit la prise d'une hypothèque sur sa résidence principale.